NOUVELLES DU MONDE

DE L'ARCHITECTURE DE PIERRE SÈCHE
Année 2005 (2e semestre, suite)
 

NEWS FROM
THE DRY STONE ARCHITECTURE SCENE
Year 2005 (2nd semester, continued)

1 - Nouvelle adhésion à l'Association

Le CERAV est heureux d'annoncer l'adhésion de M. Ernest Vella (*), archéologue maltais qui s'intéresse aux cabanes voûtées par encorbellement dans l'aire géographique méditerranéenne.

Notre Association souhaite la bienvenue à ce nouveau membre.

(*) Adresse : 47, Triq Franqisk Zahra, Mellieha, MLH 06, MALTA, EUROPE.

Cabane en pierre sèche (girna) de l'Ile de Malte

2 - Ouvrage reçu : Piedras con raices, No 10 (été 2005)

Au sommaire de ce 10e numéro de Piedras con raices ("Pierres enracinées"), la revue de l'association estrémadurienne ARTE, figurent divers articles sur l'architecture vernaculaire de la province espagnole et sur celle du Portugal voisin :

- Jesús González Javier, A la memoria de Juan José Narbón (A la mémoire de Juan José Narbón) (dessinateur et peintre, un des fondateurs de la revue) ;

- Félix Benito Martin, La conservación de la arquitectura tradicional (La conservation de l'architecture traditionnelle);

- Nuria Maria Franco Polo, Los pozos y casas de nieve en Extremadura (Puits à neige et glacières d'Estrémadure) ;

- Francisco Manuel Mata Torrado, Restauración y rehabilitación de la Ermita de Ntra. Sra. de Tentudía, Fuentes de Léon (Badajoz) (Restauration et réhabilitation de l'Ermitage de Notre Dame de Tentudia, Fuentes de Léon, région de Badajoz)  ;

- José María Jabato Martín, Aprovechamientos constructivos en roca en el término de Brozas (Exploitation des rochers  pour la construction dans la commune de Brozas [région de Cáceres]);

- Mariana Correia, A habitação vernácula rural no Alto Minho, Portugal (L'habitation vernaculaire rurale du  Haut Minho au Portugal);

- José Andrés García Gutiérrez, Eusebio Medina García, Impresiones sobre la Comarca de Miranda y Los Riberos del Duero (Impressions sur la région de Miranda et les rives du Duero (Portugal);

- G.E.S.T.O., Las nueves actuationes sobre patrimonio y territorio : la Alpujarra Media Granadino, un projecto de "desarrolo patrimonial sostenible" (Nouvelles initiatives sur le patrimoine et le territoire : la zone de l'Alpujarra Media de Grenade, projet de "développement patrimonial durable").

(*) Piedras con raíces, la revista de nuestra arquitectura vernácula, éditée par Asociación por la Arquitectura Rural Tradicional de Estrémadura (ARTE), asocarte[at]hotmail.com, Apartado correos 837, 10080 - CACERES (18 euros l'an). 

3  - Ouvrages reçus de notre ami l'ethnologue aragonais Félix A. Rivas

Notre excellent confrère, Félix A. Rivas, a eu l'amabilité de nous envoyer ses dernières publications. Nous nous faisons un plaisir de les signaler ici : 

-Vicente M. Chueca, Francisco Romeo y Félix Rivas, La identidad de una Montaña. Arquitectura popular : materiales constructivos, dans Gaiteros de Aragon, Revista de Música y Cultura Popular de la Asociación de Gaiteros de Aragón [Zaragoza], No 22, Verano 2005, pp. 26-28;

- Félix A. Rivas, Las tejas tradicionales (Les tuiles traditionnelles), dans El Pimendón, Periódico de Robres [province de Huesca], año XVI, No 90, julio-agosto-septembrie-octubre (il s'agit de tuiles canal) ;

- ¿Yeso de las casetas de falsa cúpula, qué es?, dans La Estela, Revista de la Asociación Sancho RamÍrez, No 6, 2001, pp. 5-7 (il s'agit des cabanes en pierre sèche à voûte d'encorbellement de la commune de Jaca dans le haut Aragon);

- JoaquÍn Marco, Félix A. Rivas, Las casillas de pico de La Ciesma en Grisel, Asociación Cultural La Diezma, Zaragoza, 2003, 125 p. (étude de 27 cabanes en pierre sèche situées sur un versant de colline (La Ciesma) dominant le village de Grisel dans l'ouest de l'Aragon; casilla est le terme générique des cabanes à usage temporaire, celles en pierre sont dites casillas de piedra, celles en roseaux sont appelées casillas de bardeza; celles en pierre sont aussi baptisées casillas de pico ou casillas de picote (en forme de pic) à cause de la forme plus ou moins conique de leur couvrement; les auteurs se sont essayé à cartographier les types de couvrement en Aragon, puis dans la péninsule ibérique et enfin sur le pourtour méditerranéen; évidemment, dès qu'on sort du cadre de la commune, ce genre de carte est davantage représentatif des connaissances livrées par la bibliographie disponible que d'une réalité encore bien loin d'avoir été observée dans toute son extension, mais l'effort est méritoire).

© JoaquÍn Marco, Félix A. Rivas

Casilla de pico No 8 sur le versant sud-ouest de La Ciesma à Grisel (Aragon)

Félix Rivas, qui, en bon ethnologue,  arpente le terrain et fait le relevé de témoins architecturaux menacés de disparition, publie ces derniers, assortis d'un descriptif minutieux, dans la rubrique "Cuaderno de campo" (carnet de campagne) de la précédente revue :

- No 17, Invierno 2002 : cabaña (cave demeurante) dans la commune de Epila, région de Valdejalón;

- No 18, Verano 2003 : horno de yeso (petit four à plâtre) dans la commune de Leciñena, région de Los Monegros;

- No 19, Invierno 2003 : caseta (maisonnette à usage temporaire) dans la commune d'Aisa, région de Biello Aragón;

- No 22, Verano 2005 : aljibe (citerne couverte d'un plafond de grandes dalles) dans la commune de Biscarrués, plateau de Huesca.

Pour contacter l'auteur : 

- adresse postale : Félix A. Rivas, C. Doctor Palomar 34, 3° - 50002 Zaragoza, Espagne;
- adresse électronique : felix[at]radiquero.com.

4 - Photo de la journée d'étude d'Avallon du 24 septembre

Comme le montre cette photo prise en fin de matinée, le soleil était au rendez-vous de la journée d'étude d'Avallon. Une partie des conférenciers et des auditeurs posent à l'angle de la Mairie avant de gagner le restaurant. De gauche à droite : l'auteur de ces lignes (chemise à rayures), Guy Gorlet (veste pied-de-poule), Jean-Claude Liger (chemise rouge), Josiane Maxel (veste beige), Ada Acovitsioti (classeur bleu), Frank Kavanagh (à l'arrière-plan, chemise blanche et lunettes noire). 

© Christian Lassure

À la sortie de la Mairie d'Avallon (photo C. Lassure)

Malgré l'absence de Danièle Larcena retenue en Vaucluse et la suppression de la visite guidée pour gagner du temps, le colloque fut un succès marqué par des interventions des plus diverses suivies de discussions fort instructives. Josiane Maxel, l'organisatrice de la réunion, mérite un grand coup de chapeau.

5 - Nouvelles de l'Association ARKOSE

L'Association Arkose, qui s'occupe de la défense et de la mise en valeur des petits édifices et monuments ruraux  (fontaines, lavoirs, croix de chemin, murs et cabanes en pierre sèche) sur la commune de Saint-Saturnin dans le Puy-de-Dôme et qui agit comme membre-correspondant du CERAV dans ce département, nous a fait part du bilan de ses actions depuis 2001, date de sa création. 

Dans le domaine de l'architecture de pierre sèche en particulier, ARKOSE a recensé 23 cabanes en basalte et de nombreux murs et escaliers dans les friches de la Serre de Chadrat et de ses environs. Pour ce travail de terrain, l'Association a obtenu le label "patrimoine rural".

Depuis, le recensement continue en milieu basaltique et en milieu calcaire. Trois nouveaux sites ont été repérés, pour lesquels Arkose a élaboré un projet de restauration et de mise en valeur en mai 2003. Le "Chemin des bâtisseurs de paysages" est né, qui a séduit le Conseil Municipal de Saint-Saturnin.

Actuellement, en 2005, les restaurations commencent grâce aux financements du Conseil Général, du Conseil Régional, des fonds européens (FEOGA) et de la Commune. Au terme du recensement des cabanes, l'Association fera une publication globale.

6 - Ouvrage reçu : Michel Rouvière, Les oliviers des serres de Vinezac [Ardèche]

Dans cette brochure de 32 pages qui réunit une série de trois articles publiés dans la Revue de la Société des enfants et amis de Villeneuve-de-Berg (No 58, 2002 - No 59, 2003 et No 60, 2004), M. Michel Rouvière consigne les observations qu'il a pu faire, à partir de 1991, sur la reconquête et la culture de deux oliveraies se trouvant sur sa propriété à Vinezac et laissées pour partie à  l'abandon depuis le gel de 1956 de triste mémoire. 

© Michel Rouvière

Sont évoqués successivement les points suivants : les raisons de l'ouvrage et de son titre - la limite septentrionale de l'olivier en Ardèche - la restructuration des oliviers de l'auteur, leur taille, leur fertilisation - la plage autour de l'olivier - les bons terrains, les mauvais terrains - le fumier - l'importance de l'oliveraie à Vinezac - l'obtention de plants - la plantation de gros oliviers espagnols - la détermination des variétés - les variétés identifiées à Vinezac - le greffage - les traitements - la cueillette.

S'y ajoutent : une mise au point sur la confusion qui fait prendre des aménagementsle [[Congrès d'Aubervilliers|congrès du parti]] antiques liés à la culture de la vigne pour des aménagements liés à la culture de l'olivier, un inventaire de divers outils et aménagements oléicoles trouvés et étudiés par l'auteur en Ardèche (maies, fouloirs, fonds de pressoirs, bassins - moulins (au sens de meules) - contrepoids de pressoirs).

Agrémenté de nombreuses planches de dessins, ce "tiré-à-part" témoigne de la variété des intérêts et des talents du vice-président du CERAV dont on connaît par ailleurs les publications sur les cabanes en pierre sèche, les terrasses de culture, les grangettes, les maisons rurales, les linteaux et arcs décorés, les croix de chemin, les cheminées sarrasines, les balanciers de puits, les dispositifs d'irrigation, les compoix, entre autres thèmes d'étude.

Pour contacter l'auteur : Michel Rouvière, Le Fez - 07100 VINEZAC - courriel : mirouviere[at]wanadoo.fr.

7 - Ouvrage reçu : Terres de pierres, Actes des journées de la pierre sèche de Collias (Gard) des 20 et 21 mai 2005 :

Depuis plusieurs décennies, M. Maurice Roustan œuvre à la diffusion de la maçonnerie à pierre sèche et à la popularisation des capitelles dans le département du Gard et au-delà. À son actif, plusieurs "journées de la pierre sèche", dont la dernière, qui s'est tenue sur la commune gardoise de Collias, nous vaut ces actes qu'il nous a aimablement fait parvenir par l'entremise de Mme Christiane Chabert, vice-présidente de notre Association.

N'ayant malheureusement pas le temps d'en faire un compte rendu détaillé, nous nous contenterons d'en publier le sommaire, assorti éventuellement de quelques remarques.

- Maurice Roustan, "Drôle de capitelle. Capitelle garennne [à] Brignon (Gard)" 
Il s'agit d'une construction ayant la morphologie d'une capitelle de plan carré mais bâtie au mortier de chaux et dont la fonction était d'héberger un élevage de lapins de garenne ; sur tout le pourtour intérieur, au niveau du sol, des orifices communiquent avec l'extérieur par l'intermédiaire  de conduits coudés horizontalement et verticalement (pour couper les courants d'air); un rare exemple de lapinière qui mériterait d'être protégé et conservé comme le souligne à juste titre l'auteur.

© Maurice Roustan

Façade de la lapinière : 
l'encadrement de l'entrée en pierres taillées
comporte une feuillure pour une porte en bois
(photo Maurice Roustan)

Un des côtés :
on distingue au ras du sol deux ouvertures au carré
 pour le passage des animaux
(photo Maurice Roustan)

© Maurice Roustan

- Gérard Gory et Isabelle Thurin, "Revalorisation agricole et paysagère d'espaces délaissés sur la commune de Langlade (Gard)"
Cette communication fournit un mode d'emploi pour le "défrichement", le "sous-solage" et le "concassage" par de gros engins, d'anciennes parcelles agricoles fossiles à l'abandon, parallèlement à la reconstitution de quelques capitelles aux trois quarts démolies pour agrémenter un sentier de randonnée.

- Claire Cornu, "Maçonnerie de pierre sèche : reconnaissance de la technique et identification du savoir-faire"
Tous ceux qui depuis les années 1970 se sont investis dans la redécouverte, l'étude et la sauvegarde des ouvrages en pierre sèche et la promotion de la maçonnerie sèche seront reconnaissants à l'auteur, du mal qu'il se donne, en 2005, pour faire "reconnaître la technique" et "identifier le savoir-faire". Si l'on apprend qu'il existe un "marché" de la pierre sèche, qui se décompose d'une part en  murs de soutènement (murs routiers, terrasses agricoles, chemins de randonnée, jardins en terrasses et clôtures), d'autre part en calades (chemins de randonnée, espaces publics, espace d'accompagnement du bâti privé), en revanche l'article n'aborde pas la question de l'auto-construction par les particuliers, pratique qui réduit les perspectives d'emploi pour les "muraillers" déjà installés. Mais n'était-ce pas déjà le cas à l'âge d'or de la maçonnerie à pierre sèche ?

- Christiane Chabert, "Les capitelles de l'Uzège dans le mouvement socio-économique des XVIIIe et XIXe siècles"
Au prix d'un patient travail de recherche sur le terrain et dans les archives, Mme Christiane Chabert non seulement assigne un propriétaire-constructeur et une date de construction aux cabanes présentées dans cette communication mais aussi brosse le contexte économique qui a vu naître ces dernières; elle démontre que les propriétaires originels des cabanes étaient issus de toutes les classes sociales : faiseurs de bas, travailleurs, cultivateurs, maçons, commerçants, bourgeois et même nobles. Un tel engouement, au delà des clivages sociaux, pour la construction de ces bâtiments, laisse rêveur !

- Pierre Mazodier, "La pierre, la roche et les hauteurs dans les noms de lieux (département du Gard)"
On peut s'interroger : pourquoi se limiter à la pierre, alors que le titre des journées d'étude est "terres de pierres" ?

- Néri Garnier , "Les statues-menhirs de Collias"
Si cette présentation de petites stèles à figuration humaine de l'époque chalcolithique n'est pas sans intérêt, on voit mal par contre le rapport avec le thème du colloque.

- Didier Glatigny, "La stabilité des murs de soutènement en pierre sèche"
Sur les 10 coupes de murs dessinées par l'auteur, une seule présente un mur ayant un fruit : ne faudrait-il pas plutôt inverser la proportion ? Et puis tous les murs sont à double parement, à l'instar de "restanques"; quid des murs à un seul parement ?

- Magali Bauza, "Réhabilitation de l'Ermitage Notre Dame Laval par le chantier d'insertion 'Les Gorges du Gardon' "
Cette dernière communication dresse le bilan du travail confié par la commune de Collias au dit chantier d'insertion : la restauration des sols et des murs de soutènement du chemin d'accès à un ermitage se trouvant sur la commune; la description des aspects techniques des restaurations est des plus intéressantes, même si la technique du caladage ne relève pas de la maçonnerie à pierre sèche à proprement parler (pose des pierres sur un lit de sable et insertion de sable dans les joints soit à sec soit avec de l'eau : pour les 12 m 3 de pierres employés au chemin, il y a eu 7 m 3 de sable).

Pour conclure, malgré la qualité inégale des communications, ces Actes sont d'une lecture agréable et instructive. Ils reflètent en tout cas la diversité des points de vue, des méthodes et des interventions ayant cours chez les spécialistes gardois de la maçonnerie et l'architecture en pierre sèche.

© Maurice Roustan

Capitelle édifiée sur le parvis des Arènes de Nîmes en 2000
 (16 800 pierres posées en 16 heures, un travail de Romains !)

Adresse où se procurer l'ouvrage : Maurice Roustan, 167, route de Beaucaire - 30000 NIMES.

8 - Nouvelles de M. Michel Royon (royonx[at]wanadoo.fr) et de ses prospections dans le Var :

Nous avons reçu, le 3 novembre, un message de M. Michel Royon nous informant de ses dernières propspections. Nous le retranscrivons ci-après avec la photo panoramique qui y était jointe.

Dans le désordre:

1/ Photo jointe : la plus haute cabane du Var à ce jour (et peut-être de France) (1230 m) : la cabane de Bliauge à Mons, attenante a une bergerie. Les facades ont été restaurées, tout l'arrière est en l'état : superbe !

© Michel Royon

2/ Origine : mon voisin : à Chamonix et alentours, vers 2000 m, il y avait de nombreuses cabanes en pierre sèche appelées "gartes", qui pour la plupart ont été détruites lors de la construction des remontées mécaniques et la création de pistes de ski.

3/ Toujours selon le voisin : près de Chamonix, juste après le Col de  Balme (à la frontière avec la Suisse), en Suisse, sous le village de Trent, bergerie en pierre sèche au lieu-dit 'Les Herbagères'. Retrouvée sur l'Internet : toit étayé de poutres.

4/ A Mont Louquiers à Mons, à 990 m, cabane ayant servi de sépulture à un enfant de résistant tué en manipulant une arme (enseveli  'dans une tôle' pour écarter tout soupçon, puis ré-inhumé après la guerre) + mur-apier (6 loges à ruches).

5/ Dans le camp de Canjuers : citernes dont une couverte d'iris, glacières en pierrre sèche, cabanes (...).

6/ A Montauroux : cabane de charbonnier, pelle de charbonnier.

Il y a encore des lacunes à combler !

Bien respectueusement,

Michel Royon

9 - Statistiques de fréquentation du présent site depuis juillet 2005 d'après The WebDruid :

- visits :           96 383

- pages :        204 964

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- hits :         1 009 407

- Kbytes : 23 543 010

Pour se faire une idée parfaitement exacte de l'audience de notre site, il faudrait ajouter aux chiffres de pierreseche.com ceux de sa réplique dans pierreseche.chez-alice.fr., chiffres que nous ne possédons pas.


© CERAV
Dernière mise à jour : le 13 décembre 2005 / Last updated on December 13th, 2005

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