Le haut couvrementen forme de pyramide tronquée aux arêtes arrondies qui culminait à plus de 5m de hauteur, n'est plus, exposant au plein jour l'embrasure de l'entrée(piédroits formés par deux dalles posées de bout et prenant en tenaille une3e dalle posée à plat) et les aménagements de la paroi latérale gauche (enbas, ensemble niche-regard couvert par une seule dalle; en haut, fenestron del'étage). Sur l'encadrement de l'ensemble niche-regard selisent deux graffites consistant en initiales et dates : 1848 et 1875, cedernier millésime répété par ailleurs sur une dalle formant console dans laparoi du fond. La tradition orale affirme que cette cabaneservit de refuge à des habitants lors de l'occupation de la France par lesAutrichiens après la défaite de Napoléon en 1815. Mais cela ne cadre pas avecla désignation même de l'édifice, laquelle implique que celui-ci a étéhabité par des Autrichiens et non par des Français. L'effondrement du couvrement est l'aboutissement d'un processus de dégradation dont lesprémices étaient déjà visibles en 1981 lorsque le bâtiment fit l'objet d'unrelevé : lauses arrachées en plusieurs endroits de la couverture, disjointuresdans la maçonnerie du corps de base. Le démontage et le transfert dans un musée de maisons auraient été la solution idéale pourpérenniser le bâtiment. Le rôle de carrière de pierres risque d'en être le dernier avatar. Source : Relevé de Christian Lassure en date du 30 juillet 1981,publié dans L'architecture vernaculaire, t. 7, 1983, pp. 26-27 (en illustrationde l'article de René Corgier, Constructions en pierres sèches en Beaujolais.Les cabanes de Theizé, pp. 20-31) |